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Madame Alice, fleuriste à Limoilou : #originaliteparlesfleurs

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Comment rempoter une ou des plantes d’intérieurs ? Pour les nuls et les meilleurs

Comment rempoter une ou des plantes d’intérieurs ? Pour les nuls et les meilleurs

Le printemps se pointe le bout du nez et la chaleur de l’été aussi. De ce fait, c’est le temps de recommencer à donner de l’engrais d’algue à nos plantes intérieures et de songer à ma période préférée (roulement de tambour rapata pata pata) la saison du rempotage (feux d’artifice!).

Pourquoi il est si important de rempoter les plantes d’intérieurs?

Tout au long de l’année, les racines de la plante de maison vont puiser la grande majorité des sels minéraux et des nutriments dans le sol (genre TOUT!). De ce fait, il est important de remplacer leur terreau afin de leur offrir un nouvel apport délicieux en nutriments. De plus, les racines de votre bébé vert auront besoin d’espace pour se développer davantage et pour grandir.

Bref, il est important de rempoter vos plantes une fois par année afin de stimuler leur croissance.

N.B. Le potos et le philodendron aiment bien être «pognés en pain» dans leur contenant. Donc, vous pouvez attendre 2 ans avant d’empoter de nouveau ce type de plante.

Voici comment rempoter une ou des plantes d’intérieurs  en 5 étapes bébé-fafa.

Étape 1. Trouver le bon contenant.

Prendre un contenant AVEC UN TROU (et une assiette) de 1 pouce à 1 pouce et demi plus grand que votre contenant actuel. Pourquoi pas plus grand que 1 pouce à 1 pouce et demi que sa maison actuelle? Et bien, parce que si le contenant est trop grand, la plante déploiera l’ensemble de son énergie à habiter le contenant de ses racines. Ce qui aura comme effet d’avoir une belle plante toute nue dans un grand pot (c’est laid!). Elle ne grandira pas vraiment, puisqu’elle sera en train d’aménager le sous-sol, de revoir la décoration et de finir la salle de bain d’en bas. Bref, elle ne travaillera pas sur la création de nouvelles feuilles, de nouvelles tiges ou de nouvelles fleurs. Moi je trippe bien raide sur le terra cotta. En fait, si le terracotta était un homme il y a de très fortes chances que je serais mariée avec un doux, basané, fort et probablement avec un bel accent du sud… Bref, le terracotta c’est la vie; ça respire, c’est beau et souvent ces pots ont un beau grand trou d’irrigation full sexy. En passant, lorsque le terracotta devient blanc ce n’est pas de la pourriture, mais bien des sels minéraux qui se coincent à travers la porosité du contenant.

Si vous êtes quand même entêté à utiliser votre beau contenant, qui est en fait un CACHE-POT, mais qui n’a pas de trou, vous pouvez mettre 3 à 4 cm de gravier ou de perles d’argile afin de créer un effet d’irrigation…Par contre, personnellement, je trouve que ça fait une job «un peu moyenne»…comme quand tu caches ton linge sale dans le garde-robe lors de la visite de ta date.

 

Étape 2. Trouver la bonne terre.

Oublie tout de suite la terre du Dollorama…elle est de très mauvaise qualité (comme leurs accessoires de cuisine) et elle est donc très pauvre en nutriment. Moi ma terre pref, c’est le Promix.

Pour les cactus et les succulents vous devez utiliser de la terre à cactus et à succulents (surprise!) dans laquelle il y a du sable ce qui reproduira l’environnement naturel de ce genre de plante. Vous pouvez également mélanger un ratio de 2/3 de sable à 1/3 de Promix pour obtenir ce type de substrat.

Pour les orchidées, il vous faudra du terreau à orchidée (copeaux de bois).

 

Étape 3. Trouver le bon endroit pour foutre le bordel.

On va se le dire rempoter ça fou la merde! Je vous conseille de faire le tout à l’extérieur, dehors dans votre jardin, afin d’éviter de ramasser de la terre et du sable dans la cuisine pendant 1 an (joyeux Noël!). Ça ou bien dans le bain, mais prenez soin de bien boucher le trou de votre baignoire avec une guenille avant de commencer pour ne pas boucher les tuyaux de terre noire.

 

De la terre noire dans les tuyaux c’est vraiment, mais vraiment la merde et ça risque de fâcher votre propriétaire, ton père, ton chum ou ta blonde...

 

Étape 4. Le rempotage

  • Mettre à tremper pendant 30 minutes vos contenants de terracotta, afin qu’ils se gorgent convenablement d’eau tiède.
  • Retirer doucement avec amour la plante de son ancienne maison. Quand il y a un trou c’est facile, puisque vous pouvez pousser avec un doigt par en dessous. Sinon vous pouvez utiliser un couteau à beurre pour décoller doucement la plante, la terre et les racines du contenant d’origine.
  • Retirer le plus possible de terre entre les racines, et ce, doucement à l’aide de vos doigts. Cette terre ne peut malheureusement pas être réutilisée. Vous pouvez tout simplement la remettre dehors dans vos plates-bandes ou sur la pelouse.
  • Humidifier la nouvelle terre pour obtenir une texture équilibrée pas trop humide et pas trop sèche non plus (ouin…je ne sais pas trop quoi dire de plus pour vous guider ici…laisser parler votre cœur…).
  • Si vous avez choisi un mautadine de cache-pot, mettre un peu de perles d’argile, de roches ou des morceaux d’un ancien pot en terracotta que vous avez échappé par terre par inadvertance un jour.
  • Mettre un ou 2 cm de terre par-dessus.
  • Déposer la plante avec douceur et espoir.
  • Remplir le pot de terre jusqu’au collet de la plante. (voir l’image)
  • Laisser idéalement 1 ou 2 cm entre le rebord du pot et la terre (pour laisser de la place à l’arrosage).
  • Arroser le tout abondamment.
  • Laisser le tout égoutter pour ne pas abîmer vos beaux meubles en bois (moi je mets des sous-plats en dessous, car j’ai scrappé beaucoup trop de meubles à ce jour).
  • Admirer votre plante qui est vraiment trop heureuse d’être contente dans sa nouvelle maison en terracotta.

Et voilà! Maintenant tu n’as plus qu’à veiller sur la bonne santé de ta plante, à t’assurer que tu lui donnes du bon engrais d’algues (printemps et été) et assez d’eau!

Bisou bisou

Madame Alice, fleuriste, technicienne en bioécologie, fan de terracotta et de Promix. Amen.

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